Bio

Dans un désert immense au sol craquelé, une masse blanche se traîne sous une chaleur écrasante.
C'est l'éléphant blanc, différent des autres, rejeté par tous et poussé à l'exil.
La sécheresse et la fatigue le plongent dans des hallucinations vaporeuses au milieu d'un nuage de poussière qui semble interminable.
Mais un jour il perçoit des ondes infrabasses courant sous le sol, possible écho d'un être qui lui ressemble.
C'est dans ce décor que le groupe White Elephant fait évoluer ses textes et sa musique, naviguant entre trip-hop, rock et electro au tempo lent, dans une ambiance parfois terrienne, lourde et puissante, parfois aérienne, éthérée et rêveuse.
On y retrouve des inspirations de Massive Attack, Archive et Radiohead, entre autres références.
Ces musiques qui installent dès les premières notes leur univers particulier et leurs émotions propres.
En février 2015, le groupe nantais sort un EP 3 titres éponyme, enregistré et mixé au studio Le Batiskaf, et a débuté sa série de concerts par la salle du Pannonica à Nantes.

A la suite de cette première sortie réussie, une chronique apparaît sur le blog Nouvelles urbaines :
L'histoire de l'éléphant blanc s'inscrit comme un mythe ancestral, dans notre mémoire collective.
Le pachyderme albinos cherche un congénère qui lui est semblable, un alter ego, et pour cela il se lance dans une épopée homérique à la recherche des siens, teintée d'imaginaire.
L'ambiance que dégage sur scène la formation White Elephant retranscrit cet univers, à base d'un trip-hop aux accents électro-rock de qualité.
Ce jeudi 19 février au Pannonica, la salle est comble, les convives siègent sur le devant de la scène ou s'installent au bar.
L'ambiance est ténue, feutrée, afin d'accueillir un set original – c'est le premier live du groupe, comme une invitation au voyage.
Le trio chant-guitare-clavier est soutenu par une base rythmique lourde et envoûtante.
Les musiciens jouent de connivence, les sessions de répétition et d'enregistrement au Batiskaf ainsi qu'à Trempolino ont permis au crew de nous donner un concert musicalement au top.
Le visuel est peaufiné : spots de lumières bleue, verte et rouge inondant la scène sous les volutes de fumée artificielle.
Le chanteur joue de son corps sur les strates ondulatoires de l'électro, accompagnée par la pianiste aux choeurs - dont la sonorité vocale n'est pas sans rappeler le vibrato de la chanteuse de Beth Gibbons.
L'intégration de passages très rock au sein du set trip-hop booste l'ensemble et convainc la salle de la force du groupe.
Pour leur premier EP, les White Elephant tapent dans le mille, espérons que l'éléphant blanc poursuive sa quête au sein de la métropole nantaise !